Mes savons sont de couleur pastel :

J’obtiens cette couleur car je n’utilise que des argiles ou des poudres végétales pour colorer mes savons.

J’aurai pu rehausser les couleurs en utilisant un colorant d’oxyde minéral mais contrairement aux argiles, ils n’apporteraient rien aux propriétés du

savon et iraient pour certains à l’encontre de ma philosophie (extraction du micas) .

 

Mes savons ont une odeur naturelle :

Je n’utilise que des huiles essentielles bio. Aucune fragrance toute prête, qui n’amènerait aucun bénéfice au savon et enlèverait toute créativité.

Les huiles essentielles sont choisies suivant leurs odeurs et leurs bienfaits, et cela pour chaque savon/shampoing.

 

Mes savons ne contiennent aucune substance irritante :

En effet, tous mes produits sans exception, ne contiennent aucun tensioactif de synthèse.

Malheureusement, je constate qu’ils sont fréquemment utilisés et pas forcément que par les industriels.

Ex : Amonium Lauryl Sulfate, Sodium Lauryl Sulfate, Cocamidopropyl Betaïne et d’autres plus doux comme le Decyl Glucoside, Sodium Cocoyl Glutamate

Pensez à bien lire les étiquettes.

 

Des points blancs apparaissent sur vos savons :

Les points blancs sont appelés les insaponifiables.

Tous les corps gras, beurres et huiles, sont répartis en deux fractions : la fraction glycéridique et la fraction non glycéridique, dite aussi insaponifiable.

Les insaponifiables sont les composants d’une huile végétale qui ne seront pas transformés en savon lors d’une réaction de saponification. Ils contribuent à préserver et à nourrir votre peau.

La proportion d’insaponifiables dans les huiles végétales est propre à chaque huile.

En général, de 1 à 5 %, elle peut dépasser les 15 % pour le beurre de karité et atteindre les 50 % pour l’huile végétale de Jojoba.

Les huiles obtenues par pression à froid conservent l’intégralité de leurs insaponifiables alors qu’une huile raffinée en perdra une grande partie.

C’est pour cela que j’ai fait le choix de travailler uniquement avec des huiles de première pression à froid.

 

Certains endroits de mes savons sont recouverts d’une pellicule blanche :

Il s’agit simplement d’une réaction du savon durant la saponification au contact de l’air.

On appelle cela la cendre de soude.

Vous pouvez utiliser votre savon sans aucun danger.

Cette couche disparaîtra dès la première utilisation.

 

Comment faire pour allonger la durée de vie du savon ?

Le plus important est de faciliter son séchage entre deux utilisations.

On évite de le laisser tremper dans l’eau et on utilise un porte savon aéré qui va lui permettre de mieux sécher.

Plus votre savon sera sec entre chaque utilisation, plus sa durée de vie sera longue.

 

Comment conserver le savon avant utilisation ?

Conservez le à l'abri de la chaleur et de la lumière dans un endroit sec et aéré. Le savon peut être altéré par le temps au cours de son

vieillissement : dissipation de l'odeur, rétrécissement et perte de poids, couleur d'origine, ... Toutefois sa conservation peut durer une à deux années.

 

Pourquoi les savons surgras saponifiés à froid sont-ils plus chers que les savons que l'on trouve en grande-surface ?

Ce sont en réalité deux produits que l'on ne devrait pas comparer !

Comme on ne devrait pas le faire pour un plat industriel et un plat réalisé par un chef cuisinier, pour du pain industriel et du pain confectionné avec un levain naturel par un artisan boulanger.

Les savons industriels sont fabriqués en masse par un processus "à chaud" qui permet d'obtenir un savon utilisable dans un délai très court (24h). Les huiles utilisées sont dénaturées par la chaleur et la glycérine résultant naturellement  de la saponification est extraite lors de la phase liquide et revendue pour  être utilisée dans divers produits cosmétiques. Il s’agit le plus souvent de l’huile de palme bon marché.

Mes savons et shampoings ont été réalisés à la main par un processus de saponification à froid. Ils conservent leur glycérine naturelle et comportent des huiles végétales non saponifiées (le surgras) qui aident la peau à reconstituer sa protection naturelle.  Le volume de cette production artisanale ne peut pas se comparer avec ceux de l'industrie et cela se répercute évidemment sur le prix.

De plus, je n’utilise que des huiles bio de première pression à froid et des huiles essentielles bio, ce qui a forcément un impact non négligeable sur le coût de fabrication.

Notez aussi, si vous comparez les prix avec des savons disponibles dans les magasins bio, que ce n'est pas parce qu'un savon est bio qu'il est nécessairement réalisé à froid. Un savon labellisé bio peut très bien avoir été réalisé par un processus industriel, ce qui peu expliquer la différence de prix.

 

Méfiez-vous également des savons dits artisanaux (des marchés, des foires…). Ils sont en fait réalisés de manière semi-industrielle à partir de bondillons de savons. Ce sont des billes de savons fabriquées très souvent en Asie, au chaudron, à base d’huile de Palme et avec des produits chimiques en complément. Ces « savonniers » mettent simplement les bondillons dans une machine (l’extrudeuse), les colorent, les parfument et puis rajoutent un peu d’huile en surgras. Le savon en sort prêt à être découpé et vendu. Une autre philosophie…

 

Comment reconnaître un savon à froid ?

Dans un soucis de transparence, la liste des ingrédients est souvent traduite en français.

Les savons à froid sont aussi plus gras au toucher, d’une texture moins compacte et d’une forme moins régulière qu’un savon industriel.

Un logo SAF ou une mention « Savon à froid » ou « Savon saponifié à froid » sont souvent présents.

Les savons saponifiés à froid se trouvent plutôt en boutique Bio / produits naturels, sur les marchés, en

herboristerie ou sur internet.